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3) Comment utiliser l'impact musical à profit ?

    A-La génodique aujourd'hui

 

          Une nouvelle expérience sur des tomates...

 

De spectaculaires expériences ont été menées par Sternheimer sur des cultures de tomates ; elles ont été effectuées dans un potager de Lacave, en Ariège, entre mai et août 1993. Deux jardins sont plantés de tomates ; le premier est un " jardin musical ", l'autre un jardin témoin. Les plantes du jardin musical reçoivent une séquence sonore diffusée par haut-parleur : il s'agit de la « mise en musique », selon les principes évoqués dans la partie I., de plusieurs protéines contenues dans la tomate, spécifiques notamment de son développement végétal et de la saveur des fruits. Cette musique a été diffusée durant 1 minute 30, une à deux fois par jour, ou, dans un autre essai, une fois par jour pendant 3 minutes.

Plantées le 19 mai, les plates-bandes ont reçu les musiques correspondant à divers constituants de Ia tomate: des extansines pour la croissance, le cytochrnme C pour le métabolisme énergétique, ainsi que la tomatine 1 pour le développement de la saveur, puis, à partir du 10 juillet, une protéine de floraison, une protéine antisécheresse et enfin, quelques jours avant la fin de I'expérience, deux protéines du virus de la mosaïque de Ia tomate - ici, la musique a été utilisée dans son sens inhibiteur, car quelques plants commençaient à être attaqués par ce parasite. Naturellement, une telle expérience exige une parfaite connaissance de Ia chimie de la plante sur laquelle on veut agir, puisque c'est d'elle que vient la composition de la musique (voir I. 1) A- La théorie de Joel Sternheimer)

La différence entre le jardin témoin et le " jardin musical " est significative. Les tomates du " jardin musical " sont presque trois fois plus nombreuses et en moyenne plus hautes pour ce qui est du pied de 27% ; leurs fruits sont nettement plus gros.

Après le 4 août, la musique a été interrompue durant quelques jours, des nécroses étant apparues sur les tomates au voisinage des tiges. L'arrêt de la musique a entraîné la disparition du phénomène, peut-être dû à un surdosage. C'est ici qu'apparaît la notion de "quantité" de musique attribuée à une plante en croissance. Avec la reprise de la musique, des phénomènes de tomates doubles ont été constatés. Par ailleurs, l'attaque de mosaïque a disparu rapidement après la diffusion de la musique correspondant aux deux protéines du virus dans le sens inhibiteur.

 

          Aujourd'hui, des applications d'ordre alimentaire...

 

Ces recherches sur les effets de la musique comportent des applications d'ordre alimentaire. Mais cette utilisation de musique à des fins de productions agroalimentaires ne semble pas être nouvelle. On cite les agriculteurs des îles du Pacifique qui imitaient le chant des oiseaux de leur région afin d'améliorer Ie rendement de leurs cultures ; des pratiques qui existaient également aux Indes et que Singh a reprises à son compte il y a quelques décennies. Le Japon a pris une certaine avance en appliquant des musiques à l'amélioration de la fermentation des levures employées dans Ia fabrication du fromage de soja. Des recherches sont également en cours pour I'amélioration de la panification et de la production d'alcool. Le principe est touiours le même : obtenir, en s'aidant de musiques appropriées, des produits qui se distinguent par la qualité de leur saveur.

En se fondant sur la méthode de Sternheimer, Pedro Ferrandis s'est employé à faire entendre de la musique de stimulation à certains pains, tandis que d'autres restaient des pains témoins non traités. Au bout d'1 heure 45 minutes de fermentation, on constatait une différence considérable de volume: les pains témoin avaient de 950 à 1 000 cm3, tandis que les pains " musicaux " atteignaient 1 100 à 1 200 cm3. Les pains " musicaux " étaient donc mieux levés, dotés d'un volume plus gros et d'une densité plus faible que les pains témoins. Dans une autre expérience, trente personnes ont été sollicitées pour donner en aveugle leur avis sur la qualité des pains. On a vu naturellement apparaître une nette préférence de goût pour les pains musicaux.

Dans cette série d'expériences, la séquence musicale est déterminée par la formule d'une enzyme essentielle au développernent du processus de fermentation. Elle engendre une accélération de celle-ci, une diminution de l'acétaldéhyde au goût désagréable, une augmentation du dégagement de gaz carbonique qui fait monter le pain ; des effets nettement favorables à la panification.

Par ces recherches originales entre la biologie moléculaire et la physique quantique, Joël Sternheirmer, formé aux mathématiques et à la physique des quanta aux universités de Paris, Lyon et Princeton nous donne peut-être la clef, ou l'une des clefs, des effets de la musique sur les plantes. Cet axe de recherche atteste une fois de plus, si cela était encore nécessaire, du profit que peut tirer la science de la conjugaison des points de vue de plusieurs disciplines parfois très éloignées. En effet, nous avons ici plusieurs protocoles complets visant à augmenter qualitativement et quantitativement des produits issus de l'agriculture mais aussi des produits alimentaires comme le pain. Cette application montre véritablement que l'utilisation de la génodique pourrait être généralisée, dès à présent...

Enfin, I'auteur doit mettre en garde les utilisateurs de ces musiques qui, en raison d€e Ieur forte spécificité, peuvent affecter ceux qui les interprètent ou ceux qui les entendent. II conseille une très grande prudence et évoque le cas, d'un musicien qui, après avoir joué la tonalité du cytochrome C (pigment respiratoire), éprouva des difficulté d'ordre respiratoire.

 

    B-Autres influences de la musique

 

Si nous avons vu que les protéodies elles-mêmes influencent les plantes, nous pouvons voir que la musique, sans passer par le biais des protéodies, peut également influencer la plante. C'est ce que nous montre les expériences de Dorothy Retallack, ces dernières étant réalisées avec différentes plantes comme du maïs, des pétunias, des courges, etc.

Pour réaliser cette expérience, deux types de musique ont été utilisées ; musique " classique " et rock. Les plantes, séparées en deux groupes furent soumises plusieurs fois par jour à ces musiques, le groupe 1 de plantes écoutant la musique " classique " et le groupe 2 le rock.

Les résultats furent pour le moins significatifs.

Des plantes qui furent exposées au son de la musique rock eurent tout d'abord une forte croissance et devinrent par la suite anormalement hautes. Leur feuilles furent minuscules, ainsi que leur racines et consommèrent une quantité d'eau considérable par rapport aux autres plantes. Certaines plantes furent paralysées au bout de 15 jours, et certaines moururent même. 

Les plantes exposées à la musique classique elles, fleurirent à une hauteur d’environ 2 mètres, à partir de la dès la première semaine et possédaient des racines plus grosses et 4 fois plus longues que les plantes de l’autre groupe.

 

Suite à cette expérience on peut constater que les plantes réagissent également à la musique en général. En effet, certains types de musique ont une action bénéfique sur la croissance des végétaux alors que, à l’inverse, d’autres genres musicaux ont des effets négatifs comme : empêcher leur développement provoquer des maladies voire même la mort de la plante.

 

    C- Au niveau de l'entreprise ; l'exemple de GENODICS

 

Même si le profit que l'on peut tirer de l'influence de la musique sur les êtres vivants n'est pour l'instant que peu exploité, on peut voir que des entreprises telle GENODICS se sont mises en place et qu'elle ne semblent en rien ridicule sur le marché. Le chiffre d'affaire de GENODICS est là pour en témoigner.

Mais qu'est ce que GENODICS ?

Depuis 2008, Genodics propose une approche novatrice et non invasive dans les domaines de la viticulture, du maraîchage, de l'arboriculture et de l'élevage.

Elle développe des applications du "procédé génodique", découvert et breveté par le physicien Joël Sternheimer et qui permet de prévenir et de traiter des maladies, et d'aider à la croissance et au développement, notamment dans des conditions de stress, dans le respect des organismes et de leur environnement.

A la fin 2015, Genodics SAS a réalisé plus de 300 applications annuelles de ce procédé, en France et dans des pays limitrophes, en maraîchage, en arboriculture, en viticulture et sur des problématiques liées à l’élevage et à l'ostréiculture.

 

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