Conclusion

En définitive, la musique peut-être caractérisée par sa hauteur, son timbre, son rythme, sa tonalité ou encore sa mélodie. En revanche pour un son, on parle de fréquence, d'amplitude... A l'origine, il s'agit pourtant du même phénomène physique : la propagation d'une perturbation mécanique dans un milieu. Cette onde de compression est receptionnée par notre oreille externe, puis transmise à la cochlée où les cellules ciliées la transmettent au cerveau sous forme d'influx nerveux. Là, le cerveau interprète les sons qu'il reçoit et émet un ou plusieurs signaux de réponse. Ces réactions peuvent se manifester à l'échelle macroscopique par des changements d'humeur, par des émotions, de la joie par exemple. Mais au niveau biochimique, ce sont des mécanismes complexes qui se mettent en place, révélant ainsi le réel impact de la musique sur notre organisme. C'est pour cela que de nouveaux angles d'études se débloquent peu à peu, comme dans le domaine de la médecine avec la musicothérapie.

Chez les plantes, l'action de la musique s'explique aussi par des processus physiques et biologiques précis depuis le dépôt du brevet de Joël Sternheimer. La traduction du patrimoine génétique par le ribosome s'accompagne en effet de l'émission d'ondes d'échelles. Ces ondes sont émises donc elles peuvent également être percues par les plantes. Notre expérience des haricots nains montre bien cette possibilité de faire varier l'expression du patrimoine génétique par des facteurs environnementaux. Mais ce ne sont pas que des possibilités, ce sont des capacités que nous pouvons exploiter et que nous exploitons déjà.

D'une manière générale, la musique est aujourd'hui l'objet de recherches de plus en plus poussées. En effet, nous commençons à nous rendre compte que ces "ondes" ont des rôles qui ne cessent de nous surprendre. Qui aurait dit que l'on pouvait augmenter la taille d'une plante ou le rendement d'un plant de tomates par la simple succession de notes de musique ? Mais nous ne sommes qu'au prélude d'essai dans ce domaine qui est malgré tout peu reconnu par les grandes institutions scientifiques. De nombreuses questions restent sans réponses à l'heure actuelle. Par exemple, les protéodies fonctionneraient-elles aussi avec l'organisme humain ? La science se garde de nous le dire...

 

 

 

 

 

 

 

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